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Contribution au débat sur l’identité nationale
13/11/2009 08:01
Par Henri Temple, avocat, universitaire, auteur de « Réalités et nécessité de la nation au XXIème siècle (essai à paraître)
L’identité d’un groupe humain, c’est la dominante majoritaire, le « caractère permanent et fondamental » qui le constitue (v. Larousse). L’identité sociale, c’est, pour un individu, « la conviction d’appartenir à un groupe social, reposant sur le sentiment d’une communauté géographique, linguistique, culturelle, et entraînant certains comportements spécifiques » (Larousse).
Lorsque l’individu n’a pas (plus) cette conviction, la société devient anomique, inefficace, triste et stressante. En effet, l’identité sociale est une grande part de notre identité personnelle. Nier le « nous » serait nier le « soi ». Si l’individu a la conviction de ne pas (plus) appartenir au groupe social national, il y a alors repli communautariste et donc risque de déstructuration de la société, voire d’affrontements.
L’identité sociale (et donc l’identité nationale), est un facteur irremplaçable de sécurité, de solidarité, d’intégration, et tout simplement de bonheur.
L’identité nationale non seulement existe mais encore est essentielle, au sens exact du terme, car une nation n’existe que par son identité. L’identité d’une nation, c’est ce qui lui permet de se distinguer parmi les peuples, à ses yeux et à ceux des autres nations.
La nation se rassemble au sein de cette identité par un affect majoritaire partagé et un consensus rationnel, afin de choisir démocratiquement les valeurs communes, l’intérêt général et le patrimoine historique collectif à défendre ensemble. Et c’est, aussi, la fusion nationale qui nous fait partager les joies, les épreuves, les nécessités communes,et encore les défis et les angoisses de l’avenir ;l’identité nationale,seule,peut rassembler, pour un projet commun,et même,dans notre inconscient collectif, pour cultiver un idéal ,des rêves pour l’humanité ...
La nation est, pour chaque peuple, le fondement de son indépendance et de ses libertés (argument art.3 Déclaration droits de l’homme ,1789). La nation a, seule, le droit de disposer d’elle même (art.1° Pacte des Nations Unies sur les droits civils et civiques).
S’il y a nation, elle a forcément une identité ; en refusant le débat sur l’identité nationale, est-ce la nation que l’on veut nier ?
Il est donc particulièrement anti-sociologique, anti-social, anti-scientifique et anti-démocratique de contester un débat sur l’identité nationale de quelque nation que ce soit.
Faudrait-il que seule la France n’ait pas d’identité ?
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La chute du Mur : 20 ans après
11/11/2009 12:32
1989-2009 : L’EUROPE DU CONTRE-SENS
L’effondrement du système soviétique et la chute du mur de Berlin fondèrent t-ils l’Union Européenne, quatre ans avant le traité de Maastricht ? On ne cesse et on ne cessera de nous le répéter à l’occasion du vingtième anniversaire.
A coup sûr, l’écroulement à l’Est démontra la puissance de l’économie de marché et de la liberté comme principe social face au totalitarisme, qui n’eut plus comme ressource qu’un véritable sabordage. Voulant lâcher du lest pour sauver l’essentiel au cœur de l’empire russe, Michaïl Gorbatchov fit de l’Europe une monnaie d’échange avec l’Ouest. Mais l’ouverture progressive projetée par ses alliés réformateurs se transforma instantanément en débâcle, qui devait tout emporter.
On a pu dire que sans l’initiative gorbatchévienne, rien n’eut été possible, que le changement au sommet fut la clef de la formidable révolution pacifique qui mit fin à la guerre froide. Et sans doute, sans la levée de l’hypothèque militaire et nucléaire, les rythmes et les modalités du bouleversement en eurent été très différents et retardés. Mais la fin du système soviétique en Europe de l’Est n’en était pas moins inéluctable. Son échec était programmé dès les années cinquante avec les soulèvements de Berlin et de Budapest, puis avec la tragédie de Prague en 1968, et avant que le double pouvoir en Pologne en annonce les ultimes craquements.
On nous dira aujourd’hui que les mérites et l’attrait intrinsèques du capitalisme triomphant ont permis ce changement d’époque, et c’est naturellement une part importante de la vérité. Mais l’Union Européenne, championne tout azimut de l’économie mondialisée et de la techno-gouvernance bureaucratique sera évidemment bien en peine de se souvenir qu’il y eut d’autres moteurs tout aussi puissants à cette clôture finalement heureuse de la guerre froide. En 1953 et en 1989, ce furent les Allemands de l’Est qui furent les éléments moteurs des premières fissures comme du collapsus final. Et dans l’intervalle, plusieurs centaines payèrent de leur vie ce “vote avec les pieds” qui poussa plusieurs millions d’entre eux à fuir en RFA avant que le Mur de Berlin ne soit érigé et ferme définitivement la frontière. Car c’est évidemment en Allemagne que le sentiment d’oppression fut paroxystique, puisque que c’est là que le rideau de fer sépara hommes et femmes d’une même nation, alors qu’il respecta ailleurs, peu ou prou, les frontières antérieures. Véritable verrue au cœur de l’Europe soviétisée, la RDA adopta logiquement un régime encore plus caricatural et désincarné qu’ailleurs pour justifier cette partition. Bâtir une seconde Allemagne, qui eut été l’antithèse de l’Allemagne réelle présentée comme organiquement coupable du nazisme, s’est avéré une utopie et une abstraction sans avenir. Outre que le discours stalinien ne put jamais faire totalement oublier ni la politique de la “troisième période” qui contribua si fortement dans les années vingt à la venue de Hitler au pouvoir, ni le pacte germano-soviétique, elle s’est heurtée à cette réalité profonde, tenace, faite du sentiment d’appartenance à ce mélange complexe d’histoire, de langue, de culture, de souvenirs d’enfance et de rêves d’avenir, de raison et d’émotion. C’est plus qu’ailleurs en Allemagne qu’on eut pu imaginer l’idée nationale éradiquée en raison de la monstruosité nazie. C’est au contraire, en raison même de la puissance du sentiment national que l’Allemagne fut l’épicentre de l’effondrement de l’ancienne Europe de l’Est, et c’est dans les brèches ouvertes à l’Eté 1989 que les Allemands de l’Est décidèrent de fuir en masse, donnant ainsi le coup de grâce au mur de la honte, puis à tout le glacis soviétique. “Wir sind dasVolk” se mua naturellement en quelques semaines en “Wir sind ein Volk” pour précipiter en une fraction d’histoire une réunification encore impensable dix ans auparavant.
L’échec social et économique du monde soviétique s’est alors conjugué avec son incapacité à penser la nation, véritable point aveugle du marxisme, dans sa genèse comme dans sa dégénérescence totalitaire. Au cœur des soulèvements de Budapest et de Prague, il y eut le même refus de l’oppression nationale, le même refus de voir l’histoire de ces peuples, si intimement arrimée avant 1945 à celle de l’Europe de l’Ouest, remplacée par la logomachie d’une lutte des classes censée transcender l’histoire réelle.
L’Union Européenne est aujourd’hui à plus d’un titre aveugle et amnésique sur les circonstances historiques réelles de sa naissance. Sa volonté de passer par dessus les nations, en continuant à agiter le passé nazi comme un spectre toujours souterrainement à l’oeuvre, se heurtera à sa manière aux mêmes impasses qu’hier l’Europe de l’Est.
Cette impasse est d’autant plus inéluctable que sa réduction de l’histoire à une mécanique institutionnelle, à une démocratie habermasienne sans attache nationale, se conjugue avec l’uniformisation marchande de toute la société. Or, si il ya aujourd’hui encore en Allemagne une certaine “Östnostalgie”, dont témoignent en partie les scores de “Die Linke”, c’est parce que l’Europe de l’Est d’avant la chute du Mur avait, en dépit des régimes dictatoriaux, avait gardé ce parfum tout droit sorti des années vingt et trente d’un monde où tout n’était pas encore vendu, où la finance inhumaine n’essayait pas de tout recouvrir, où la vie quotidienne avec ses particularismes et ses traditions, ses villes sans publicité, semblaient en continuité avec un passé vivant. Une “société civile” avait survécu au fascisme, à la guerre et à l’occupation soviétique et elle prit conscience de façon sans cesse croissante du profond fossé d’avec un pouvoir devenu encore plus artificiel et étranger que du temps de Franz Kafka. Véritable paradoxe du monde bureaucratique de l’Est d’autrefois, cette “société civile” aura contribué à stabiliser les régimes avant de basculer dans l’opposition.
Or, la logique oligarchique qui s’est installée dans l’Union Européenne, faite de technocratisme, de mépris des nations et d’intérêts financiers bien compris, génère aujourd’hui le même rejet progressif, ce même sentiment qu’il y a « eux et nous », et dont témoigne l’abstention massive et persistante à tous les scrutins européens.
L’Union Européenne, digne des trois petits singes chinois, ne voit pas, n’entend pas, et n’a rien à dire. Elle est, quoiqu’elle en dise, elle aussi héritière de la deuxième guerre mondiale, où des logiques d’empire tentèrent de faire disparaître les nations d’Europe rendues en elles-mêmes responsables des deux conflits mondiaux.
Sa négation des nations, sa volonté farouche de remplacer l’histoire réelle par une mécanique économique de concurrence sans limite et sans frontières la conduira à sombrer comme le bloc de l’Est autrefois. Il nous reste pour autant à penser une autre histoire européenne, faite de nations libres et solidaires, pour que la page se tourne.
François MORVAN - 7 novembre 2009
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Petites leçons de moralité malvenues
06/11/2009 21:35
Depuis le 12 octobre, et encore pour quelques semaines, nous pouvons entendre à la radio des spots publicitaires assez curieux.
En effet, Éric Woerth, ministre du Budget, des comptes publics, de la Fonction publique et de la réforme de l’État (rien que ça !), et Pierre Burban, président du Conseil d’administration de l’Acoss (caisse nationale des Urssaf), ont lancé la première campagne de sensibilisation du grand public aux risques liés aux fraudes fiscales et sociales.
Et quelle campagne ! Celle-ci illustre par des cas concrets le danger des attitudes trop complaisantes vis à vis de la fraude dite « ordinaire » en insistant lourdement sur le fait que les fraudeurs portent atteintes aux valeurs de solidarité de toute notre société. Les gentils pouvoirs publics, quant à eux, se mobilisent contre la fraude « parce qu’agir contre la fraude, c’est agir pour plus de justice ».
Dix spots sont ainsi diffusés depuis la mi-octobre sur les grandes radios généralistes. Les thématiques abordées sont celles du travail dissimulé, des fraudes fiscales et des fraudes aux prestations sociales et se retrouvent toutes illustrées de manière grand-guignolesque : celui ou celle qui refuse légitimement de frauder s’oppose en effet à un mauvais génie et amène ainsi l’auditeur, considéré une fois de plus comme un véritable benêt, à prendre conscience de l’enjeu car « frauder, c’est perdant pour tout le monde ».
Mais bien curieuse leçon de moralité que celle visant à toujours culpabiliser les mêmes personnes.
Aussi, ne me semble t-il pas inutile de rappeler que pendant que le Pouvoir se livre à quelques cours d’éducation civique sur les ondes, les révélations concernant l’Angolagate continuent d’éclabousser nos anciens dirigeants ; les soupçons d’une responsabilité de notre classe politique dans les attentats de Karachi se font de plus en plus sérieux ; l’incompréhension la plus totale règne concernant les tenants et les aboutissants de l’affaire Clearstream ; notre ministre de la culture plaide pour les rapports sexuels avec les « éphèbes » de… 40 ans (sic !) ; le fils du Président tente désespéramment de se trouver un strapontin au soleil tandis que son père fait installer une douche de plus de 245 000 € au Grand Palais, aux frais du contribuable bien sûr, dont il ne se servira même pas. Mais, ne soyons pas mauvaise langue, peut-être cette dernière va-t-elle servir à laver tous les amis de ce même Pouvoir qui se sont exilés fiscalement en Belgique ou en Suisse…
Bien évidemment, pas un mot sur toutes ces dérives, la remise en question ne semblant pas être la qualité principale de ces hypocrites donneurs de leçons. Les français, quant à eux et malgré le fait qu’ils soient pourtant honnêtes dans leur très grande majorité, semblent condamnés encore longtemps à devoir subir les leçons de morales et de vertus prodiguées par des personnes auxquelles ces mêmes principes sont totalement étrangers…
Cependant, la question se pose : quelles sont les personnes les plus « nuisibles » à notre société ? Qui sont véritablement les ennemis de la République ? Les boucs émissaires habituels ? Ou plutôt les hommes et les femmes qui se jettent sur cette République tels des sangsues, vidant cette dernière de son sens et de ses valeurs pour pouvoir repaître leurs petites ambitions personnelles, quitte à ôter toute exemplarité au champ politique, c’est-à-dire là où nous en avons pourtant le plus besoin ?
A méditer…
Par Philippe Julliard, Conseiller National DLR
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Glauque devient la France... hélas !
03/11/2009 16:06
Un ministre glauque qui défend le tourisme sexuel, la pédophilie et le viol...
Un ministre qui encourage la rémunération des élèves d’un lycée pour leur assiduité...
Une tour Eiffel qui se pare des couleurs de la Turquie, en l’honneur de ce pays où la démocratie est de plus en plus mise à mal... ; bientôt, à n’en pas douter, la grande dame sera vêtue d’une burqa, car elle laisse trop entrevoir ses dessous !
Un champion olymique qui veut devenir député pour flatter son ego et faire un "grand Paris" de Paris au Havre ! Mais qu’il prenne d’abord des cours de géographie (le ministre est prêt à le rémunérer pour son assiduité... !), car que je sache, à ce jour, la Seine ne traverse pas le Havre...
Un déficit budgétaire qui n’arrête pas d’enfler, plongeant la France vers la catastrophe...
Des policiers auxquels on reproche d’avoir laissé s’enfuir un déliquant qui se tue dans le métro, mais qu’on aurait tout autant condamnés s’ils l’avaient poursuivi, et tout autant déclarés responsables du décès...
Chaque jour apporte un lot d’incroyables méfaits...
Mais France, tu as perdu la tête ! Comment te comportes tu, toi qui te vautres dans la fange, qui enfantes et absous les monstres, condamne les victimes, laisses s’infiltrer le communautarisme, perds tes repères, bafoues ta devise que les édifices publics arborent à leur frontispice ? Qu’est devenue Liberté, celle qui guidait le Monde ? Qu’est devenue Egalité ? Qu’est devenue Fraternité ? As tu changé d’hémisphère pour que tu marches maintenant la tête à l’envers ? Tristesse, amère tristesse... Comment tes enfants ont ils pu devenir de tels veaux ? Quelle couardise, quelle veulerie, quelle indifférence, quelle insouciance les a piqués ?
Par Bertrand Blanc - Asnières/Seine
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Sécurité Sociale : Euthanasie passive
22/10/2009 09:23
Par François MORVAN - lundi 5 octobre 2009
Avec une prévision de 18 à 20 milliards d’euros pour 2009, le déficit “abyssal” de la Sécurité Sociale prend des allures de trou noir sidéral. Mais alors qu’il suscitait autrefois des commentaires guerriers - suivis de recettes impuissantes - de tous les gouvernants depuis trente ans, voici pour la première fois les mêmes nous expliquer en substance que ce n’est peut-être pas si grave, en qu’en tout cas, en temps de crise économique globale, il n’est pas l’heure de mettre du sel sur les plaies. Voilà de quoi nous mettre au contraire la puce à l’oreille.
Car si l’on compare ce déficit avec les sommes potentiellement ou réellement englouties dans le sauvetage des banques, (plus de 300 milliards d’euros de garanties bancaires de l’Etat !) la balance peut paraître finalement rassurante. Mais les Françaises et les Français sont désormais payés -si l’on peut dire ! - pour savoir qu’on ne demandera aucun compte sérieux au système financier en faillite qui n’a comme obsession que de tout continuer comme avant, alors que tôt ou tard le peuple devra répondre des déficits “sociaux”.
La vérité est que l’oligarchie au pouvoir a renoncé. De leur côté, les assurances et les fonds de pension sont dans les starting-blocks pour se substituer à la sécurité sociale collective et aux hôpitaux publics. De l’autre, les “politiques”, quand ils ne sont pas les complices directs des premiers, ont comme sur le reste jeté tout courage aux orties : la réforme en profondeur du système de santé, comme celle de l’Education Nationale, exigerait de s’affronter aux corporatismes qui sont autant des lobbys électoraux. La convergence des intérêts et des démissions nous annonce qu’on laisse le malade mourir d’hémorragie.
Bien entendu, le déficit de 2009 est aggravé par la crise des recettes, que les mêmes responsables saisis soudainement de fatalisme ont tout fait pour provoquer. Mais il s’ajoute à un déficit cumulé structurel qui s’est lui constitué en période de croissance, même ralentie.
Les causes en sont bien connues. Il y a d’abord un système de protection sociale qui continue à peser bien davantage sur les revenus du travail que sur ceux du capital. Il y a ensuite le mythe maintenu d’une médecine dite “libérale” qu’on pousse sans cesse à choisir la voie de tarifs libérés des contraintes du système de protection solidaire et collectif. Il y a l’impossible réforme des hôpitaux publics, passés en quelques années d’un mode de gestion soviétique à une fuite en avant où ne compte plus que l’objectif de l’équilibre des comptes quel qu’en soit le prix sur le moyen terme. Il y a l’incapacité à repenser l’organisation des soins dans un monde où le boom du troisième et du quatrième âge, la chronicité des affections graves, devraient conduire à restructurer complètement l’offre des soins qui reste centrée comme il y a quarante ans sur l’aigu et sur l’hospitalisation à la moindre complication.
Les Français doivent le savoir : l’addition qu’on leur présente soudainement comme virtuelle leur sera présentée cash à la première occasion. On viendra alors leur expliquer qu’il faut changer le système, renoncer au ciment républicain que sont le système hospitalier public et la sécurité sociale collective. On leur proposera alors comme le seul choix le système américain d’assurance individuelle que Barack Obama ne parvient pas à réformer : un tiers de la population consommant 60% des ressources, un tiers s’en dépêtrant comme il peut, et le reste laissé à lui-même avec des indices sanitaires qui rejoignent parfois ceux du Tiers-Monde.
Une autre voie est possible : la mobilisation des professionnels, la justice sociale dans les sources de financement, une gestion dynamique des hôpitaux qui unisse les directeurs et les soignants dans une même cogestion. La protection sociale, le système de santé, seront au cœur des choix de société dans les dix ans qui viennent. Seule une volonté républicaine forte appuyée sur le peuple peut faire face au défi
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